Critique du Apple MacBook Air 13 pouces (M1, 2020) : l'impressionnante puce M1 d'Apple atteint de nouveaux sommets

2024 Auteur: Abigail Brown | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 06:47

Bottom Line

Alimenté par la puce M1 basée sur ARM d'Apple, le MacBook Air offre une puissance brute impressionnante, une autonomie fantastique et un fonctionnement silencieux.

Apple MacBook Air 13 pouces (M1, 2020)

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Le nouveau MacBook Air avec la puce M1 personnalisée d'Apple ressemble beaucoup à l'ancien MacBook Air, mais son apparence peut être trompeuse. Bien que la gamme n'ait pas fait l'objet de révisions physiques majeures pour l'édition fin 2020, l'inclusion du processeur M1 basé sur ARM d'Apple élève le MacBook le plus léger vers de nouveaux sommets. Avec une puissance de processeur impressionnante et des résultats de référence, un fonctionnement silencieux et une autonomie d'une journée, le tout chargé dans un facteur de forme léger et familier, le M1 MacBook Air est une machine impressionnante.

La gamme MacBook Air a toujours été admirable du point de vue de la portabilité, mais elle s'est toujours sentie plus comme un deuxième ordinateur portable que quelque chose conçu principalement pour le travail. Si vous voulez faire un vrai travail, c'est à cela que sert le MacBook Pro. Avec la puissance brute de la puce M1, je me suis demandé si Apple aurait finalement bousculé ce paradigme. J'ai pu passer environ une semaine avec le nouveau MacBook Air comme ordinateur portable principal, au bureau et en déplacement, ce qui m'a donné l'occasion de tester cette théorie.

L'éléphant dans la pièce avec Apple Silicon est qu'il vous empêche de démarrer Windows à double démarrage et vous coupe des applications et des jeux qui ne sont pas disponibles pour macOS. Dans cet esprit, je me suis efforcé d'utiliser le M1 MacBook Air pour toutes les tâches non Windows possibles, en testant des éléments tels que les performances et la réactivité dans le monde réel, l'impact sur ma productivité, la durée de vie de la batterie et même sa capacité à gérer les jeux.

Design: élégant, léger et totalement inchangé par rapport à l'année dernière

Apple a apporté d'énormes changements entre le dernier MacBook Air et celui-ci, mais vous ne pouvez en voir aucun. La conception physique du MacBook Air (M1, 2020) est exactement la même que celle du modèle 2019, donc si vous en avez vu un, vous savez exactement ce que vous obtenez ici. C'est un peu décevant, car l'aspect et la convivialité inchangés de cet ordinateur portable ne correspondent pas vraiment aux changements révolutionnaires apportés à son matériel interne, mais cela ne signifie pas que l'aspect et la convivialité sont mauvais.

Quand je dis que la conception physique est inchangée, ce n'est pas une exagération. Malgré de grands changements sous le capot, les dimensions et le poids du MacBook Air M1 sont inchangés par rapport à l'année dernière. Il a le même profil fin, plus étroit vers l'avant que vers l'arrière, la même finition Space Grey et le même logo Apple réfléchissant sur le couvercle. Le bord gauche comporte deux ports USB-C/Thunderbolt, tout comme l'année dernière, avec une seule prise casque 3,5 mm sur le bord droit. Pas de ports ou de connecteurs supplémentaires, c'est tout ce que vous obtenez.

La situation de puissance est également inchangée par rapport au dernier modèle. Il n'y a pas de port de charge dédié, vous devez donc utiliser l'un des ports USB-C/Thunderbolt. Avec seulement deux ports pour tous vos périphériques, vidéo, alimentation et tout le reste, la plupart devront investir dans un concentrateur USB-C quelconque. Pendant mon temps avec le M1 MacBook Air, j'ai utilisé un concentrateur USB/HDMI/Ethernet/carte SD sans aucun problème.

En ouvrant le MacBook Air M1, le clavier rétroéclairé pleine grandeur est encadré par des haut-parleurs stéréo de chaque côté et flanqué du même pavé tactile massif que le modèle précédent. Le clavier lui-même est le même Magic Keyboard qui a fait le saut du MacBook Pro à la gamme MacBook Air l'année dernière, et les touches à interrupteur à ciseaux sont aussi agréables que jamais. Au-dessus du clavier, l'écran Retina de 13 pouces est également encadré par les mêmes gros cadres que le modèle précédent.

Il aurait été bien de voir des changements dans certains de ces domaines, comme des ports supplémentaires ou une lunette plus fine, mais le MacBook Air avait déjà une conception solide, et Apple a clairement choisi de se concentrer sur les composants internes cette année au lieu de modifications de conception externes ou grandes nouvelles fonctionnalités.

Affichage: Bel écran Retina avec des bordures un peu trop grosses

L'affichage semble inchangé par rapport au modèle précédent, et c'est en grande partie vrai. Il s'agit d'un magnifique écran Retina de 13,3 pouces avec une résolution native de 2560 x 1600, une luminosité de 400 nits et la fonction True Tone exclusive d'Apple qui est capable d'augmenter la température de couleur pour mieux correspondre à la lumière de votre environnement. Par exemple, il apparaîtra plus bleu lorsqu'il est exposé à la lumière du jour ou à une lumière fluorescente vive, et deviendra plus chaud et plus orange la nuit.

Étant donné que la taille du panneau reste inchangée par rapport au modèle 2019 et que les dimensions de l'ordinateur portable lui-même sont également inchangées, le MacBook Air 2020 a toujours les mêmes gros cadres que son prédécesseur. Ce n'est pas la fin du monde ou quoi que ce soit, mais cela nuit un peu à la sensation haut de gamme de l'appareil, surtout par rapport aux autres ordinateurs portables que j'ai utilisés et qui ont des lunettes beaucoup plus minces.

Le plus grand changement ici, ou vraiment le seul changement, est que l'affichage du MacBook Air M1 prend en charge une gamme de couleurs plus large. En fait, il prend en charge la même gamme de couleurs étendue P3 que le MacBook Pro. La plupart des utilisateurs généraux n'en ont pas vraiment besoin, mais c'est particulièrement utile si vous faites beaucoup de montage photo ou vidéo. Si vous avez déjà dû opter pour la gamme MacBook Pro parce que vous effectuez un travail de couleur précis, ce changement signifie que vous pourrez peut-être économiser de l'argent en passant à un MacBook Air.

Performance: la puce M1 est une bête imparable

La puce M1 a des statistiques assez massives sur papier, et Apple a fait des déclarations audacieuses sur l'augmentation des performances lors de la montée en puissance jusqu'à la sortie du premier matériel M1.

Il est peu probable que la pleine puissance du M1 soit réalisée tant que d'autres applications natives ne seront pas disponibles, mais ma première expérience avec le nouveau MacBook Air m'a impressionné.

Big Sur fonctionne très bien, ce qui est normal car il a été conçu avec le nouveau matériel M1 à l'esprit. Les menus se chargent rapidement et la navigation est rapide et réactive. Si vous avez pris l'habitude de regarder le tristement célèbre ballon de plage tournant d'Apple, ne vous attendez pas à beaucoup de choses ici. De même avec les applications M1 natives, qui se chargent et s'exécutent avec le type de réponse instantanée que vous associez normalement à un tout nouvel iPad Pro, et la gestion des anciennes applications Mac Intel s'est également avérée assez transparente une fois qu'elles ont toutes reçu Rosetta 2.

Avant de pouvoir vraiment parler des performances du MacBook Air M1, il est important de souligner quelques points. Étant donné que la puce M1 est basée sur ARM et que les Mac utilisent le silicium Intel depuis un certain temps, il y a une ligne nette tracée dans le sable entre la dernière génération de matériel Mac et le MacBook Air 2020. Vous ne pouvez pas exécuter Windows sur cet ordinateur portable, et vous ne pouvez pas non plus exécuter d'anciennes applications macOS en mode natif.

Afin d'exécuter des applications conçues à l'origine pour les Mac Intel, le nouveau MacBook Air doit utiliser un traducteur appelé Rosetta 2. Lorsque vous essayez de lancer une application qui n'a pas été conçue nativement pour un Mac M1, Big Sur demande d'exécuter Rosetta 2 en premier. Si vous lui donnez votre accord, le reste du processus est transparent et invisible.

La seule exception est Windows lui-même. Alors que vous pouviez auparavant démarrer Windows et macOS à l'aide de Bootcamp, et donc exécuter n'importe quelle application Windows sur votre Mac, ce n'est plus une option. Microsoft a déjà expérimenté Windows sur des appareils ARM, mais Windows ne fonctionne pas sur le matériel M1 d'Apple.

Pour en revenir à Rosetta 2, cela a très bien fonctionné d'après mon expérience. J'ai pu exécuter des applications gourmandes en ressources comme Photoshop et Lightroom sans accroc, ce qui est formidable car Adobe n'a pas encore publié de versions natives pour le matériel M1.

J'ai même pu faire fonctionner Steam via Rosetta 2 et installer des jeux macOS comme Civilization 6 et Streets of Rage 4.

Les deux jeux ont fonctionné sans problème malgré l'intervention nécessaire de Rosetta 2 pour assurer la compatibilité.

En plus d'utiliser le MacBook Air de manière organique, j'ai également effectué quelques tests de référence qui ont donné des résultats impressionnants comme on pouvait s'y attendre. J'ai d'abord exécuté le benchmark Wildlife Unlimited de 3DMark qui est techniquement conçu pour iOS. Étant donné que Big Sur et la puce M1 sont conçues pour exécuter des applications iOS en mode natif, cela semblait être un bon point de départ. Dans cette référence, le MacBook Air a obtenu un score de 16 272 et a réussi à produire 97 images par seconde (fps). À titre de comparaison, le Mac mini a atteint un score légèrement supérieur de 17, 930 et 107 ips avec son seul cœur GPU supplémentaire.

J'ai également téléchargé GFXBench Metal et exécuté quelques benchmarks à partir de cela également. Tout d'abord, j'ai exécuté le benchmark Car Chase, qui simule un jeu 3D avec un éclairage et des shaders avancés. Le MacBook Air a réussi un excellent 60 images par seconde dans cette référence, ce qui serait formidable si Car Chase était un jeu réel et non une référence. J'ai également exécuté le benchmark T-Rex moins intense, qui a donné un résultat légèrement plus élevé de 70 images par seconde.

Entre références et expérience, le MacBook Air M1 est clairement une petite machine puissante qui est plus que prête pour le travail et les loisirs. Reste à savoir si les développeurs adopteront ou non le nouveau matériel en tant que plate-forme de jeu, alors que macOS a toujours été une réflexion après coup dans ce département. Mais le M1 MacBook Air est définitivement à la hauteur de la tâche.

Rosetta 2 agit comme un intermédiaire entre le nouveau matériel et l'ancien logiciel, vous permettant d'exécuter à peu près n'importe quoi sur un MacBook Air M1 que vous auriez pu exécuter sur un MacBook Air Intel.

Productivité: Big Sur, un clavier confortable et qui a besoin d'un MacBook Pro ?

Le MacBook Air n'a jamais vraiment été une machine de productivité, les professionnels optant généralement pour le bien nommé MacBook Pro. Avec le nouveau MacBook Air, cette ligne est plus floue que jamais. Le MacBook Pro et le MacBook Air ont des puces M1 presque identiques, le Pro comprenant un GPU intégré à 8 cœurs par rapport au GPU à 7 cœurs de l'Air. Le clavier magique de l'Air comporte également des touches de fonction physiques au lieu de la barre tactile controversée que l'on trouve sur le Pro.

Au-delà de ces différences, le MacBook Air donne une impression assez convaincante d'un MacBook Pro. Apple a en fait créé une situation un peu étrange où beaucoup de gens qui auraient normalement opté pour un Pro n'en ont pas vraiment besoin. J'ai pu utiliser mon unité de test pour littéralement toutes mes activités professionnelles quotidiennes, de la recherche à l'écriture, en passant par l'édition d'images dans Photoshop, sans aucun problème.

Le Magic Keyboard, inchangé par rapport au dernier MacBook Air Intel, est un plaisir à utiliser. Les touches ont une distance de déplacement satisfaisante, sont juste assez cliquables et j'apprécie les touches de fonction physiques. Le trackpad est également excellent, même si j'ai remplacé une souris lorsque je travaillais à mon bureau.

La seule fois où j'ai eu besoin de passer à un appareil Windows, c'était pour des activités parascolaires après le travail. La plupart des jeux sous lesquels je suis actuellement enterré n'ont pas un excellent client macOS, comme Final Fantasy XIV, ou ne fonctionnent pas du tout sur macOS, comme Genshin Impact. En termes de productivité pure, le M1 MacBook Air ne m'a jamais laissé tomber. Votre kilométrage variera nécessairement si vous comptez sur des applications ou des utilitaires qui ne fonctionnent que sur Windows.

Audio: Excellent son des haut-parleurs stéréo avec prise en charge de Dolby Atmos

Le MacBook Air (M1, 2020) dispose des mêmes excellents haut-parleurs stéréo avec prise en charge Dolby Atmos que la génération précédente. Encadrant le clavier et tirant vers le haut, ces haut-parleurs sont à la fois forts et clairs. Ils sont un peu lourds sur le haut de gamme, mais sonnent plutôt bien, que ce soit pour écouter de la musique, diffuser des vidéos YouTube ou regarder des films sur Netflix.

Lorsque j'ai téléchargé YouTube Music dans Safari et enregistré "Immigrant Song" de Led Zeppelin, il m'a suffi de régler le volume à environ 50 % pour remplir mon petit bureau à un niveau d'écoute confortable. Poussés à fond, les haut-parleurs sont plus puissants que vous n'en avez probablement besoin, mais ils restent clairs sans aucune distorsion réelle.

Réseau: excellentes performances avec la prise en charge du Wi-Fi 6

Le MacBook Air comprend une carte Wi-Fi 6 802.11ax avec prise en charge héritée de 802.11a/b/g/n/ac, et il prend également en charge Bluetooth 5.0. Il n'a pas de port Ethernet filaire, mais vous pouvez vous connecter à une connexion Internet filaire via l'un des ports Thunderbolt si vous avez le bon adaptateur. Je l'ai fait, cela a fonctionné de manière assez transparente.

Je n'ai rencontré aucun problème de réseau pendant mon utilisation du MacBook Air, que ce soit en utilisant une connexion filaire ou sans fil. La connectivité était solide avec les deux types de connexions, et j'ai connu des vitesses de téléchargement et de téléchargement solides qui correspondaient à ce que j'attendais de ma connexion Internet.

En mettant la connectivité réseau du M1 MacBook Air à l'épreuve, j'ai d'abord branché un concentrateur USB-C/Thunderbolt et connecté via Ethernet à ma connexion Internet par câble gigabit de Mediacom. Au moment des tests, j'ai mesuré ma vitesse de téléchargement à un peu moins de 1 Gbps au modem. En utilisant l'application Speedtest d'Ookla, le MacBook Air a enregistré un impressionnant 931 Mbps vers le bas et 62 Mbps vers le haut.

Pour le sans fil, j'ai connecté le MacBook Air à mon système Wi-Fi maillé Eero et j'ai vérifié les vitesses à différentes distances et emplacements. Mesuré à proximité du routeur, j'ai mesuré une vitesse de téléchargement maximale de 390 Mbps. Ensuite, j'ai vérifié à nouveau à une distance d'environ 30 pieds et j'ai mesuré une vitesse maximale de 340 Mbps. À 50 pieds de distance, avec des murs et des appareils bloquant le signal, le MacBook Air a quand même réussi à atteindre 290 Mbps.

Appareil photo: webcam 720p peu impressionnante

Le M1 MacBook Air est une machine impressionnante, donc le fait qu'il dispose toujours d'une webcam 720p vraiment peu impressionnante est une déception. Il s'agit de la même caméra trouvée dans le modèle de l'année dernière. Curieusement, c'est aussi le même appareil photo que vous obtenez dans le MacBook Pro M1 beaucoup plus cher. De toute évidence, Apple pense que c'est assez bon, même si ce n'est vraiment pas le cas.

La bonne nouvelle est que bien que le matériel n'ait pas été mis à jour, la puce M1 fait un gros travail dans les coulisses pour fournir des résultats légèrement améliorés. Cela se traduit par une réduction du bruit, une meilleure plage dynamique et une meilleure balance des blancs que la version précédente. La mauvaise nouvelle est que bien qu'il soit techniquement amélioré grâce à un meilleur post-traitement, ce n'est toujours pas un appareil photo génial, surtout par rapport aux ordinateurs portables concurrents qui vous offrent une webcam 1080p à la place.

L'appareil photo est assez bon pour les appels vidéo, mais vous n'impressionnerez personne avec une image super nette ou des couleurs qui ressortent vraiment. Assurez-vous que votre éclairage est correct, et c'est à peu près tout ce que vous pouvez faire.

Batterie: Autonomie fantastique grâce à la puce M1 efficace

L'une des principales caractéristiques d'Apple Silicon est la réduction de la consommation d'énergie par rapport aux puces Intel, ce qui se traduit directement par une meilleure autonomie de la batterie. Apple a fait des déclarations audacieuses sur une batterie qui dure toute la journée à l'approche de la sortie du MacBook Air M1, et ils ont vraiment tenu le coup.

J'ai pu utiliser le MacBook Air toute la journée en dehors du bureau, et il me restait encore de la batterie en arrivant à la maison le soir.

Pour vraiment tester le MacBook Air, j'ai mis en boucle des vidéos YouTube dans Safari et j'ai laissé l'ordinateur portable seul. Dans ces conditions, il a fallu près de 12 heures pour que la batterie se décharge. Votre kilométrage variera en fonction de l'utilisation, et certaines applications consomment plus d'énergie que d'autres, mais le MacBook Air M1 est vraiment conçu pour une utilisation toute la journée entre les charges.

Logiciel: Big Sur et les suspects habituels

Le MacBook Air M1 est équipé de Big Sur, la dernière et meilleure itération de macOS, et le reste des suspects habituels. Apple a construit Big Sur à partir de zéro avec la puce M1 à l'esprit, et ils ont également reconstruit les anciennes normes comme Safari pour fonctionner nativement sur le nouveau matériel. Au-delà de cela, vous pouvez également exécuter une grande variété d'applications iOS et Rosetta 2 vous permet d'exécuter à peu près n'importe quelle application Intel Mac héritée que vous souhaitez.

Les deux problèmes avec le logiciel sur le nouveau MacBook Air ont tous deux à voir avec le passage à Apple Silicon, et j'ai déjà abordé les deux à des degrés divers. La première est que vous ne pouvez pas exécuter Windows sur un Mac M1, et l'autre est qu'il faudra un certain temps aux développeurs pour s'intégrer à l'architecture M1.

Le problème de Windows n'affecte que certaines personnes, mais c'est un gros problème pour ceux qui sont touchés. Comme vous ne pouvez pas installer Windows sur un Mac M1, vous ne pouvez pas exécuter les applications Windows en mode natif. L'émulation est également interdite pour le moment, bien que Parallels ait promis d'avoir une solution à l'horizon. Une autre solution pourrait être envisagée à l'avenir sous la forme d'une version ARM de Windows, mais aucune n'est actuellement sur la table.

Pour le moment, vous devrez soit conserver votre ancien Mac Intel, soit partager le temps entre le MacBook Air M1 et un appareil Intel dédié si vous avez absolument besoin de Windows pour le travail ou les jeux.

En ce qui concerne les développeurs tiers qui créent des applications spécifiquement pour les Mac M1, cela viendra avec le temps. Et jusqu'à ce que votre application préférée reçoive le traitement M1 natif, j'ai été assez impressionné par les capacités de Rosetta 2 à faire fonctionner les applications héritées. Certains mettent plus de temps à démarrer que d'autres, mais il suffit d'une seule fois pour lancer chaque application sur le MacBook Air M1.

Prix: plus cher que le modèle précédent

Le MacBook Air (M1, 2020) est en fait un peu plus cher que l'itération précédente du matériel, avec un PDSF de 999 $ pour le modèle de base. C'est environ 100 $ de plus que la configuration de base du modèle 2019, ce qui est un peu étrange compte tenu du fait qu'Apple est allé dans l'autre sens avec le prix du M1 Mac mini.

Malgré l'augmentation des prix, les capacités du MacBook Air M1 en valent la peine. C'est un calcul un peu différent si vous avez absolument besoin d'accéder à Windows, dans la mesure où vous aurez besoin à la fois d'un MacBook Air et d'une machine secondaire pour vous débrouiller, mais quiconque ne peut vivre que dans l'écosystème macOS trouvera que cet ordinateur portable est un très bonne affaire.

MacBook Air (M1, 2020) contre Asus ZenBook 13

Avec Apple qui s'extirpe du monde du silicium Intel, une question importante se pose: devriez-vous naviguer dans le bateau M1, ou quitter le navire pour une machine purement Windows ? Si vous êtes enfermé dans l'écosystème macOS, la réponse est simple, mais c'est plus difficile si vous avez chevauché la ligne.

Du côté Windows du jardin clos, l'Asus ZenBook 13 est un excellent petit ordinateur portable qui correspond au même créneau de base que le MacBook Air, avec un mélange décent de performances et de portabilité. Il a un PDSF de 799 $, soit quelques centaines de dollars de moins que le MacBook Air M1, mais il est également moins puissant et la batterie ne dure pas aussi longtemps.

Vous obtenez des ports supplémentaires avec le ZenBook 13, y compris un port USB de type A, un port HDMI 2.0 et un lecteur de carte microSD, mais les graphiques Intel UHD sont loin derrière la puce M1 et la résolution d'affichage est également plus faible. Avoir tous ces ports intégrés est agréable et pratique, mais vous pouvez dupliquer cette fonctionnalité avec un concentrateur USB-C à 30 $ si cela ne vous dérange pas de transporter du matériel supplémentaire.

Si vous ne pouvez pas vivre sans Windows, alors le ZenBook 13 est un port décent dans la tempête. Il avait également suffisamment de ports pour que vous n'ayez probablement pas à transporter un concentrateur USB. Sinon, le MacBook Air M1 est supérieur à presque tous les égards et justifie largement le prix légèrement plus élevé.

Apple Silicon est conçu pour les performances mobiles

Avec la puce M1 sous son capot, le MacBook Air 2020 laisse la concurrence dans la poussière, offrant des références irréelles et des performances fluides et soyeuses dans le monde réel. Vous pouvez trouver un ultraportable moins cher avec plus de ports, mais seulement si vous êtes prêt à prendre un gros coup sur les performances et la durée de vie de la batterie. Si vous pouvez vivre sans pouvoir exécuter des applications Windows via Bootcamp, alors le MacBook Air M1 est un incontournable.